Rodolphe DOUYERE un pur passionné.

Publié le 7 avril 2024 à 12:12

Rodolphe Douyere nous raconte son histoire et ses confidences.

 

Dans son enfance, Rodolphe avait un ou deux chevaux chez lui. Ses parents n'étaient pas du tout du monde des courses hippiques avec des professions autres, mais Rodolphe aimait les chevaux. Alors il fait l'école des courses hippiques qui ne lui plaisaient pas forcément. Le monde du galop n'étant pas trop son truc, il se tourne alors vers le trot qui va le passionner. Il passe sa première expérience chez Pascal Godey durant laquelle il va passer quatre ans où il va apprendre ce métier tant difficile mais pour lequel il va passer une excellente expérience.

 

Ensuite, il rentre dans l'écurie de JOËL VAN EECKHAUTE où il va côtoyer les champions qui le marqueront à vie. Il rencontre Lazio Du bourg, une jument qui a gagné environ 950 000 euros de gains. Il rencontre aussi Grace Ducal, une jument qui a couru le prix d'Amérique et a terminé seconde du prix de Cornulier, engrangeant environ 850 000 euros de gains. Chez JOËL VAN EECKHAUTE, il va apprendre plein de choses et il va passer de grands moments où il va pouvoir voyager à l'étranger au Canada, en Suède, en Norvège et dans bien d'autres pays. Après être resté dix ans chez la famille JOËL VAN EECKHAUTE, il rentre dans l'écurie Brindor durant laquelle il va se lier d'amitié avec Christophe Ecalard. Les deux se complètent. Pour Rodolphe, c'est la fougue et pour Christophe Ecalard, c'est la sagesse.

 

 En mars 2023, il passe à sa licence d'entraîneur. Un moment important de sa carrière, c'est qu'au 1er juillet environ, il a des chevaux sous son entraînement. Actuellement, il en a une quinzaine en pré-entraînement et entraînement. Chez les M les deux ans, il a des chevaux qui lui plaisent bien. Il pense que ce sont des chevaux qui auront le niveau parisien.

 

Il entraîne ses chevaux à l'écurie Brindor où il est également salarié. Il s'occupe notamment de Harlem de Bucy, l'un des meilleurs chevaux français, mais qui est actuellement sur la touche. Il reviendra peut-être en compétition cet été.

 

Rodolphe a des objectifs très concrets. Il est à la recherche de chevaux de course, que ce soit pour la province ou Vincennes. Il cherche des propriétaires qui lui mettront des chevaux sous entraînement. Il peut y avoir des arrangements entre Rodolphe et les propriétaires. Rodolphe n'est pas contre le fait de mettre des drivers au sulky de ces chevaux.

 

L'entraîneur normand est inquiet pour les courses hippiques. Il trouve qu'il y a 10 à 15 maisons qui se partagent la part du gâteau. Il trouve que se mettre au sulky quand on n'est pas cash-driver est compliqué, car les autres ne les laissent pas passer, alors qu'avec les autres, ils se font de la politesse. "Ce que les politiques de notre institution ne comprennent pas, c'est que sans les petits, les courses n'existent pas."

 

En fin de compte, Rodolphe Douyere incarne la passion et le dévouement des entraîneurs de chevaux de course. Son parcours diversifié et son engagement envers l'industrie en font une figure respectée.

 

Victor Cloarec


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